Théâtre de l'invisible

Direction artistique : Bruno Abraham-Kremer

d’après les écrits de Anton Pavlovitch Tchekhov

J'ai terriblement envie de vivre

de  Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco

d’après les oeuvres de Anton Pavlovitch Tchekhov
Publié aux éditions L’Avant Scène Théâtre / Les quatre vents

Mise en scène Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco

Avec Bruno Abraham-Kremer

Scénographie: Philippe Marioge
Lumière et images vidéos: Arno Veyrat
Musique originale: Ghislain Hervet
Création sonore: Mehdi Ahoudig
Costume: Charlotte Villermet


Nouvelle tournée en 2017 et 2018 en préparation

Créé au Théâtre du Petit saint-Martin
de 
septembre 2014 à janvier 2015
Reprise au Théâtre des Amis à Geneve
du 12 février au 23 mars 2016

Production Théâtre de l’Invisible / Théâtre du Petit saint-Martin
Avec le soutien du Théâtre / Scène nationale d’Angoulême 


Tout le monde a entendu parler de Tchekhov, l’auteur le plus joué dans le monde, le plus aimé des acteurs… mais qui connaît vraiment Anton ?

Pourquoi ce petit-fils de serf, né en 1860 dans une obscure province russe, nous parle toujours si profondément de nous-même, comme si nous étions ses contemporains, ses frères ? Comment est-il devenu un tel écrivain ?

C’est ce mystère que nous voulons partager avec le public : écouter Tchekhov lui-même, raconter la vie d’Anton. Et quel meilleur espace pour le rencontrer, qu’un plateau de théâtre ? Lui, qui fut l’inventeur du théâtre moderne !

A travers ses lettres, en résonnance intime avec son œuvre littéraire et théâtrale, Anton dévoile,  avec un humour féroce, sa « terrible envie de vivre ».

Il se révèle comme un personnage… Tchekhovien par excellence ! Et nous invite à devenir les « acteurs » de nos vies.
« Surtout, ne jouez pas, disait-il aux acteurs…essayer d’Être ! »

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Valérie Levy
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LE LIVRE
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La bande annonce
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Interview
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« Je me sens mieux et plus content  de savoir que j’ai 2 professions.
 La médecine est ma femme légitime,
la littérature ma maitresse.
Quand je me fatigue de l’une,
  je passe la nuit avec l’autre. »

 

Nous approchons Tchekhov comme des amoureux, tout en douceur, comme il était, en essayant de garder la tête la plus froide possible… et peu à peu, nous découvrons le mystère qui se tisse entre sa vie, et son œuvre immense : 4500 lettres, six cent trente-cinq nouvelles, ses notes de Sibérie, ses carnets, 16 pièces, plusieurs milliers de lettres échangées…alors… en route !

Le spectacle est un voyage…

Il nous raconte son enfance à Taganrog, sa jeunesse à Moscou, ses premières expériences de médecin, l’immensité de la steppe, ses succès – et ses échecs !- dans les théâtres de Saint Petersbourg, sa traversée de la Sibérie jusqu’au bagne de Sakhaline, ses amours avec les actrices, son bonheur à Melikhovo où il écrira La Mouette … son séjour à Nice où il prend la défense du capitaine Dreyfus ; son exil forcé à Yalta, son dernier amour avec la belle Olga Knipper et sa lutte contre la tuberculose, jusqu’à sa mort, à Badenweiler, en 1904… une coupe de champagne à la main !

…dans les coulisses de sa création.

« J’ai terriblement envie de vivre ! », nous dit le personnage de Platonov, le pistolet sur la tempe. Mais où Tchekhov puise-t-il cet appétit de la vie, cette vigueur ironique, qui jaillit dès sa première pièce -écrite à 19 ans- et qui animera toute son oeuvre, jusqu’à sa mort…

D’où surgissent  Ivanov, La Mouette, Oncle Vania, Les 3 sœurs, La Cerisaie ?…c’est ce qu’on découvre à l’écoute de ses lettres adressées à ses frères, sa soeur, ses éditeurs, ses amis – Souvorine, Tolstoï, Gorki-, et peu à peu, on entre dans le secret de sa création, depuis ses premiers récits dans les revues humoristiques, jusqu’à l’incroyable aventure du « Théâtre d’Art de Moscou-Accessible à tous », avec Stanislavski, Nemirovitch-Dantchenko, Meyerhold… Un compagnonnage qui fera d’eux les inventeurs du théâtre du XXème siècle… et de lui le précurseur de l’écriture dramatique contemporaine.

Oui, c’est un pur bonheur, d’être là, dans l’intimité du théâtre, et d’entendre Tchekhov lui-même nous parler de sa vie…
Comme le disait Gorki, « il fait bon se rappeler un tel homme, votre vie recouvre aussitôt sa vigueur, elle reprend un sens clair. »


« Mon saint des saints, c’est le corps humain, la santé, l’intelligence,
le talent, l’inspiration, l’amour et la liberté,
la liberté la plus absolue, vis-à-vis de la force et du mensonge.
Voilà le programme auquel je me tiendrais, si j’étais un grand artiste »

 


 

Extraits de presse

LE FIGAROSCOPE
Bruno Abraham-Kremer est un artiste à part. Avec « J’ai terriblement envie de vivre », le comédien nous propose une traversée sensible de la vie et l’oeuvre d’Anton Tchekhov.

Avec Corine Juresco, il a relu tous les écrits de cette âme forte, de cet homme doux, qui fut un médecin dévoué à ses patients, un voyageur au regard d’anthropologue et l’immense écrivain que l’on sait. Les deux artisans de ce montage publié par L’Avant-Scène théâtre/Les Quatre-vents ne se sont pas contentés des pièces : ils utilisent les correspondances, les nouvelles, les carnets…

Cela donne un très beau moment de profonde émotion, qui apprend, fait sourire, rire, pleurer.
Bruno Abraham-Kremer est seul en scène, mais entouré d’une équipe artistique remarquable.

LA TERRASSE
Un spectacle beau et touchant, humain, profondément humain.
Bruno Abraham-Kremer interprète cet homme doux et indigné, sincère et drôle, aussi généreux que discret, soignant les malades pour rien, mourant, une coupe de champagne à la main. Avec une authenticité poignante, une élégance rare, une souplesse féline dans le jeu et un art consommé de la variabilité de l’adresse, le comédien interprète des lettres et des extraits de ce théâtre qui, parce qu’il est comme la vie, se fond dans la continuité de son récit.
Bruno Abraham-Kremer est à la fois récitant et personnage, passeur et incarnation, comédien admirateur de ce maître et le maître lui-même. Terriblement humain ; vivant, parce qu’il le faut, heureux, parce qu’on le doit aux autres : ainsi allait Tchekhov, ainsi va Bruno Abraham-Kremer.

PARISCOPE
Remercions Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer, leur travail est remarquable parce qu’extrêmement vivant, la mise en scène conjointe de Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer est d’une grande poésie. Dans ce bel écrin, le comédien Bruno Abraham-Kremer, plus tchekhovien que jamais, est majestueux.
LE MASQUE ET LA PLUME / FRANCE INTER
Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco ont retraversé tout Tchekhov, ses pièces, sa correspondance, ses nouvelles…
Ca donne « J’ai terriblement envie de vivre » , un monologue, très bien mis en scène, joué par Bruno Abraham-Kremer, qui est un être poétique et profond, c’est au Théâtre du Petit St Martin et c’est merveilleux.
THEATRAL MAGAZINE
Champion du spectacle en solitaire ex-aequo avec Fabrice Luchini, Bruno Abraham-Kremer passe de Romain Gary et Jankélévitch à Tchekhov.

L’acteur est à la fois dedans et dehors, double de Tchekhov et témoin de Tchekhov. C’était risqué, mais la sobre puissance de jeu, le ton à la fois affirmé et intériorisé assurent l’unité de la soirée. Voilà l’auteur d’Oncle Vania de sa naissance à sa mort et c’est toujours passionnant.
Bruno Abraham-Kremer cogne de l’intérieur, sans effets, sans pathos, et casse les règles du récital, en jouant avec les déplacements, en allant aux limites de la scène et dans les arrières plans. De façon incomparable, il saisit en même temps une âme et un destin.

FROGGY’S DELIGHT
Bruno Abraham-Kremer est ce qu’on appelle une « bête de scène ».
Avec « J’ai terriblement envie de vivre », c’est le grand Anton Tchekhov qu’il a choisi d’honorer, de faire revivre et d’incarner.
C’est sa vie qui défile sous nos yeux et c’est ce comédien unique qui lui prête sa voix, sa fougue et son audace pour nous le rendre familier et restituer toute la complexité de cet immense écrivain à la fois sombre et drôle,

Dans une splendide scénographie de Philippe Marioge, Bruno Abraham-Kremer palpite, virevolte et rend hommage avec grâce à l’immense auteur russe dont il habite littéralement la silhouette.
Un spectacle passionnant et une éblouissante performance qu’il faut courir applaudir.

 

LE JOURNAL DU DIMANCHE
Bruno Abraham-Kremer met ses pas dans ceux du grand auteur russe.
Avec Corine Juresco, ils signent une évocation profonde et fidèle de Tchekhov qui retrace le parcours de l’homme et de l’auteur.
Deux scènes de La Cerisaie encadrent le court et beau spectacle interprété avec sobriété par Bruno Abraham-Kremer…
Tchekhov semble être parmi nous.
FRANCE INTER – COSMOPOLITAINE
.« Avant de terminer l’émission, deux mots d’un spectacle que j’ai énormément aimé, consacré à Anton Tchekhov, qui, je vais vous l’avouer, est vraiment mon auteur de prédilection… J’adore, j’adore, j’adore !
J’ai terriblement envie de vivre ! Bruno est seul en scène, et tout à tour, il nous fait revivre toutes les étapes de la vie de Tchekhov, et puis surtout comment il va devenir un humaniste profond, philosophe et visionnaire de ce que va devenir la Russie. Allez-y ! Allez-y ! »

 

LE FIGARO
Une traversée de la vie et de l’oeuvre d’Anton Tchekhov, et c’est Bruno Abraham-Kremer qui l’incarne avec une finesse et une profondeur qui rendent exactement compte et de l’écriture, et de l’homme.

Admirable Tchekhov qui a toujours à nous dire, toujours à nous apprendre, et qui fait rire autant qu’il fait pleurer…

ARTISTIK REZO
C’est à un voyage, magnifique, bouleversant et enrichissant que nous convie Bruno Abraham-Kremer en enfilant le costume d’Anton Tchekhov. Nous nous attachons à ce personnage complexe et terriblement émouvant, médecin pour gagner sa vie et écrivain pour la rêver, incarné par le comédien qui le raconte avec beaucoup de grâce dans une élégante mise en scène. C’est très beau !

 

REG’ARTS
Bruno Abraham-Kremer réalise la performance d’être et de ne pas être Tchekhov dans le même instant. Il lui prête son corps et sa voix sensible. Il ne tente pas d’incarner l’auteur. Il incarne, comme une évidence, cet esprit curieux de tout.
La scénographie et les vidéos ainsi que l’univers sonore et la musique agissent tous pour nous transporter avec finesse et presque volupté tout au long de ce périple.
De l’intime de Tchekhov, on s’approche si près qu’il est là devant nous entouré de ses rencontres réelles, son éditeur Souvorine, sa femme Olga Knipper, Léon Tolstoï, Maxime Gorki, Stanislavski et Meyerhold comme des personnages de son œuvre, Ivanov, Platonov, Lopakhine, Macha…
De ce regard sur le monde, de cette philosophie d’assoiffé de la vie, on sort baigné non pas d’innocence mais lavé de nos peurs, confiant vis-à-vis des drames dérisoires et pourtant stupidement tragiques de la comédie humaine.
MARIANNE
Une ballade émouvante dans l’univers d’Anton Tchekhov montée et interprétée par Bruno Abraham Kremer.
Seul en scène, Bruno Abraham Kremer fait revivre l’itinéraire singulier de cet homme des contrastes, petit fils de serf et épris de liberté, médecin et auteur de théâtre. On ne se plaindra jamais de se balader avec Tchekhov…

LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
Bruno Abraham-Kremer suit le cours de la courte vie d’Anton Tchekhov en un spectacle, un portrait délicat et très touchant.
Metteur en scène et interprète, Bruno Abraham-Kremer a toujours fait des choix très originaux et défendu de très beaux textes. Vous le connaissez: Monsieur lbrahim et les fleurs du Coran est inoubliable.
Le spectacle est harmonieux et doux, tout est simple et bien pensé et l’interprétation très fine de Bruno Abraham-Kremer est précise et rigoureuse, très bouleversante. Un très beau moment.

WEBTHEATRE
Sous le titre d’une réplique de Platonov, la représentation s’engage dans la scénographie conçue par Philippe Marioge, autour d’un tapis d’orient partiellement enroulé, en forme d’hommage – clin d’œil à celui utilisé par Peter Brook pour La Cerisaie (1981).
Tour à tour grave ou léger, maniant l’humour, l’ironie ou la tendresse, Bruno Abraham-Kremer sensibilise l’écoute avec une simplicité et une cohérence qui ne peut qu’être le fruit d’un long travail de création.
Ici, pas de “numéro” d’acteur au programme, ni d’artifices, mais une volonté de servir au mieux un auteur qu’il vénère … en nous le rendant plus proche.

RHINOCEROS
« J’ai terriblement envie de vivre » empoigne le spectateur et ne le lâche pas. L’esprit est tout entier capté par la puissance des mots de Tchekhov, leur rythme et le jeu posé de Bruno Abraham-Kremer, totalement habité par son personnage. Intelligent et efficace.

L’HUMEUR VAGABONDE-FRANCE INTER
Bruno Abraham Kremer adore être seul en scène. Enfin, seul, non. Il aime être en scène avec les auteurs et les textes qui le nourrissent, lui parlent, le bouleversent.

Il aime faire théâtre avec la littérature, et nous le donner en partage.
Les dernières fois ce fut avec La Promesse de l’aube de Romain Gary, et la correspondance de Vladimir Jankélévitch.
Avant il y avait eu Etty Hillsum et sa Vie Bouleversée.
Et encore avant sa trilogie : le Golem, Milarepa et Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.
Tchékhov devait bien finir par arriver : c’est chose faite au théâtre du Petit Saint Martin à Paris, où il interprète J’ai terriblement envie de vivre, un monologue fabriqué à partir des carnets et de la correspondance de l’écrivain, mais aussi avec quelques extraits de pièces, Platonov, La Mouette et La Cerisaie.
Et, bien sûr, comme à chaque fois, on sort du théâtre avec terriblement envie de lire et de relire.

 

J AI TERRIBLEMENT ENVIE DE VIVRE

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J AI TERRIBLEMENT ENVIE DE VIVRE

Laissons-Tchekhov se présenter lui-même…

« Racontez donc la vie d’un jeune homme, fils de serf, ancien boutiquier, choriste à l’église, lycéen puis étudiant, élevé dans le respect de la hiérarchie et habitué à baiser la main des popes; il voue un culte aux idées des autres, sait gré de chaque morceau de pain, reçoit le fouet plus d’une fois, va donner des leçons mal chaussé, il aime se battre, torturer les animaux, déjeuner chez de riches parents, il est hypocrite devant Dieu et les hommes, non parce qu’il y est contraint, mais parce qu’il a conscience de n’être rien; racontez donc comment ce jeune homme exprime goutte à goutte l’esclave qui est lui ; comment il se réveille un beau matin, ayant compris que dans ses veines ce n’est plus un sang d’esclave qui coule, mais le sang d’un homme véritable. »

Et en 1892 :

« …Vous avez besoin de ma biographie? La voici. Né à Taganrog en 1860.
Y achève ses études au lycée en 1879. Termine en 1884 ses études de médecine à la Faculté de Moscou. Prix Pouchkine en 1888. Voyage à Sakhaline à travers la Sibérie en 1890 et retour par la mer. Voyage en Europe en 1891, boit du bon vin, mange des huîtres. En 1892 fait la fête avec Tichonov. Premiers écrits publiés en 1879 dans la Cigale. A également péché en matière dramatique mais avec modération. A connu les mystères de l’amour à l’âge de treize ans. En excellents termes avec ses camarades médecins ou hommes de lettres. Célibataire. Désirerait recevoir une pension. Exerce la médecine jusqu’à faire l’été des autopsies médico-légales, ce qui ne lui était pas arrivé depuis deux ou trois ans. Écrivain préféré: Tolstoï, médecin préféré : Zacharine.
Mais balivernes que tout cela. Écrivez ce que vous voulez.
Si vous manquez de faits concrets remplacez-les par des élans lyriques… »

Tchekhov et la démocratie

Il semble que son œuvre réponde à cette « crise de l’humanité » que nous traversons en ce début de XXIème siècle, une vraie crise du sens…!
Tchekhov est l’homme de tous les paradoxes : petit-fils de serf, enfant battu en quête d’absolue liberté, écrivain, homme de théâtre et médecin, médecin et malade, idéaliste et réfractaire à toutes idéologies, pacifique et révolté, souffrant du manque d’argent, et généreux avec tous, soignant les pauvres gratuitement ; avec, au fond du cœur, cette haine de toutes les tyrannies – des parents sur les enfants, des hommes sur les femmes, des puissants sur les faibles…
Si drôle et tragique, si cruellement tendre avec le genre humain, décrivant les hommes sans complaisance, mais sans jamais les juger …

Sa voix, comme le dit si bien Vassili Grossman, est aussi une « voie », celle d’une vraie démocratie « humaine » qui remettrait l’homme au centre de tout :

« Tchékhov a fait entrer dans nos consciences toute la Russie dans son énormité ; des hommes de toutes les classes, de toutes les couches sociales, de tous les âges… Mais ce n’est pas tout ! Il a introduit ces millions de personnes en vrai démocrate, comprenez-vous ? Il a dit comme personne ne l’a fait avant lui, pas même Tolstoï, que nous sommes avant tout des êtres humains ; comprenez-vous :des êtres humains !

Il a dit que l’essentiel, c’était que les hommes sont des hommes, et qu’ensuite seulement, ils sont évêques, russes, boutiquiers, tatares, ouvriers. Vous comprenez ?
Les hommes sont bons ou mauvais non en tant que Tatares ou Ukrainiens, ouvriers ou évêques ; les hommes sont égaux parce qu’ils sont des hommes. »