Théâtre de l'invisible

Direction artistique : Bruno Abraham-Kremer

Écrit & interprété par Bruno Abraham-Kremer

Parle, envole-toi ! ou comment le théâtre m'a sauvé la vie

Écrit et interprété par Bruno Abraham-Kremer

Mise en scène : Corine Juresco & Bruno Abraham-Kremer

Collaboration artistique : Richard Copans

Scénographie, Lumière : Arno Veyrat

Son: Jean-Baptiste Favory

Costumes : Charlotte Villermet

Piano : Isabelle Anargyros


Au LUCERNAIRE du 30 aout au 15 octobre 2023
du mardi au samedi à 21h00, le dimanche à 17h30

Production:  Théâtre de l’Invisible
Co-Production Trois cailloux productions
Avec l’aide du Garage Théâtre / Cosne-sur-Loire


Peu de temps avant sa mort, mon père m’a demandé :« Comment ça t’est venu, cette idée de faire du théâtre ? Personne dans la famille n’a jamais fait une chose pareille ! » …
Le spectacle est une réponse à cette question.
Jusqu’ici, j’avais toujours travaillé avec des auteurs à qui je confiais « mes histoires » : Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran – à Éric-Emmanuel Schmitt ; l’Amérique- à Serge Kribus, sont des pièces qui sont nées de ces collaborations… Toujours ? Non car mon premier spectacle Le Golem, je l’ai écrit en improvisant sur le plateau, dans une grande liberté.
30 ans plus tard, un nouveau défi s’impose à moi, me raconter … sans même me cacher derrière un personnage !

Je remonte à la source, à mon enfance, pour explorer ce goût du jeu qui m’a sauvé la vie. Je retrace l’itinéraire mouvementé du petit garçon esseulé et révolté, qui découvre peu à peu que « Jouer » est un chemin vers la liberté.

Habité d’une joie malicieuse, je fais le récit tragi-comique de ma rencontre avec le « Théâtre » et de cette lutte acharnée, vitale, qui me permettra de devenir « l’acteur ma vie ».

Enfant lorsque je jouais seul dans ma chambre aux cow-boys et aux indiens, je n’avais pas l’impression de mentir, c’était des superproductions dont je jouais tous les rôles avec le même plaisir, le même engagement total. J’y croyais, je voyais tout et même quand je mourais plusieurs fois, c’était pour de vrai.

Peter Brook avait une magnifique formule magique pour les acteurs : »Don’t forget, to play is to play! »- N’oubliez pas, Jouer, c’est jouer !
J’essaye de ne pas oublier.

                                                                                                                                                                                              Bruno Abraham-Kremer

 


CONTACT  PRODUCTION
courrier@theatredelinvisible.com 

CONTACT TOURNÉE
Emmanuelle Dandrel
Directrice production&diffusion
06 62 16 98 27
emma.dandrel@gmail.com
emmanuelledandrel.com


Extraits de presse

TELERAMA  TT – Fabienne Pascaud
Bruno Abraham-Kremer retrace avec verve un parcours plein de détresse, de passion. Le théâtre, découvert par hasard à Nice, lui réapprend à vivre, à aimer, à être enfin libre. Sur ce chemin initiatique, le comédien nous entraîne avec rien. Juste sa générosité partageuse, et ce banc autour duquel il paraît danser. Tel un esprit, un fantôme, un mage.
Vœu de son cher Peter Brook accompli : du visible, Bruno Abraham-Kremer a fait surgir l’invisible. Soit l’insoupçonnable folie de chacun de nos destins.

PARIS-MATCH – C Schwaab
… Bruno Abraham-Kremer se raconte. Et c’est passionnant. Pas du tout égotiste comme on pourrait le craindre. Qui s’intéresse à sa vie ? Eh bien tout le monde dans cette salle du Lucernaire. Car son parcours nous parle à tous…Le spectacle, sans décor mais avec de la musique et des sons – excellents, dure 1h30. On parcourt Nice, Pigalle, la Cartoucherie de Vincennes… avec des scènes et des émotions très vivaces… Grâce au talent de cet acteur formidable.

FRANCE INTER – LE MASQUE ET LA PLUME
  Coup de cœur d’une spectatrice :
L’auteur et interprète Bruno Abraham-Kremer est seul en scène pendant 1h30 de magie pure. Il y fait surgir des mondes entiers, nous fait passer par toutes les émotions, nous rend, en fin de compte, plus intelligents…
Les critiques en chœur : « oui, oui, oui, on a adoré !!! »

L’OBS – Jacques Nerson
On peut parfois découvrir des pépites du côté des petites scènes. On le sait depuis Philippe Caubère, les comédiens racontent leur vie mieux que personne. Bruno Abraham-Kremer n’échappe pas à la règle. On passe un moment savoureux et émouvant en sa compagnie.

La CROIX – Marie Valentine Chaudon
 Magnifique.  Seul sur le plateau nu, chemise et baskets rouges, le comédien retrace le chemin qui l’a mené sur les planches. Une quête de soi livrée dans un récit chaleureux et intense, truffé d’humour et parsemé de chagrin. Magnifique.

ARTISTIK REZO – Hélène Kuttner 
Une ode à la liberté signée Bruno Abraham-Kremer. Un moment de théâtre éblouissant.Bruno Abraham Kremer, rend hommage aux maîtres lumineux qui lui ont ouvert la voie, jouant tous les personnages avec une grâce et une souplesse de chat. Seul, le comédien glisse avec humour et fantaisie dans toutes ces peaux pour y trouver la sienne. Comme pour poursuivre une ligne de vie, celle d’un enfant du miracle, un cow-boy de l’histoire tragique de l’Europe qui chantonnerait en yiddish en mâchonnant du chewing-gum, mi-clown mi-cracheur de feu, accroché à la vie définitivement.

CHALLENGES – Rodolphe Fouano  
 Théâtre Salvateur Dans un élan baudelairien qui nous élève loin des miasmes morbides, c’est en homme volant que Bruno Abraham- Kremer se confie. Un seul en scène touchant, sans complaisance, avec un banc pour unique accessoire, où le dynamique comédien raconte …comment l’idée de faire du théâtre lui a « sauvé la vie ».

BLOG CULTURE SNES – FSU
 Comment naît la passion du théâtre ?Le comédien raconte avec verve et vivacité son parcours et sa lutte acharnée pour devenir le comédien dont il rêvait.  Grâce à des rencontres comme celle de Yoshi Oïda puis de Peter Brook, on le voit devenir ce grand acteur qui peut, à la toute fin, espérer se réconcilier avec son père. Il est drôle et émouvant, il est jeune comme l’enfant ou l’étudiant qu’il fut, ou mûr comme l’homme qu’il est face à son père vieilli. Il est un superbe acteur.

LES BOOMEUSES
Bouleversant et drôle. Freud aurait adoré… Au travers de l’odyssée théâtrale de Bruno Abraham-Kremer, on croise aussi les immenses figures de quelques-unes de ses bonnes fées, de Peter Brook à Ariane Mnouchkine.Le talent de conteur de Bruno Abraham-Kremer transporte le spectateur sur ses « ailes du désir » de théâtre. Une performance à la fois bouleversante, drôle et emplie d’humanité, vivement recommandée pour la rentrée !

LE CANARD ENCHAINE – Mathieu Perez
Bruno Abraham-Kremer conte comme il respire. Dans ce spectacle qu’il met en scène avec Corine Juresco, il se livre en toute sincérité. Et c’est d’une justesse remarquable… Il y a du Romain Gary en lui, qui coule dans ses veines. Son histoire est un voyage initiatique… On rit, on sourit, on est ému, et on n’a qu’une envie : y retourner.

LE FIGARO – Nathalie Simon
Il ne faut pas manquer ces comédiens d’envergure dans des spectacles magistraux :Bruno Abraham-Kremer avec la complicité de Corine Juresco se distingue dans une œuvre de son cru : Parle, envole-toi ! ou comment le théâtre m’a sauvé la vie.

L’HUMANITE – Gerald Rossi
Avec Parle, envole-toi, Bruno Abraham-Kremer a écrit une œuvre sensible, attachante et drôle qui mêle autobiographie et magie du théâtre. … Nul besoin d’accessoires ici. Les mots, et ce qu’ils dévoilent, c’est-à-dire la passion et la vie, suffisent. Sensible et personnel, autobiographique et drôle, le récit est touchant. Et passionnant.

L’OEIL D’OLIVIER – M-C Nivière
Sur le fil de sa vie, Bruno Abraham-Kremer touche les étoiles. Le comédien  nous entraîne dans une épopée drôle et tendre à la fois, celle d’un jeune homme en quête d’identité qui va trouver au bout de son chemin la lumière de l’amour, de la tendresse, de la vie. Dans une mise en scène au cordeau de lui-même et de sa fidèle alliée Corine Juresco, Bruno Abraham-Kremer nous embarque aisément dans son étonnante aventure personnelle. Il déroule le fil d’un texte au style impeccable. Passant du récit au jeu avec une aisance ahurissante, l’acteur nous offre une interprétation toute en rondeur, toute en douceur, qui nous saisit et nous réjouit. Le comédien a cette faculté rare d’avoir gardé une part de son âme d’enfant. Il la porte sur son visage, dans son sourire, dans l’éclat de son regard malicieux. Il fait de son récit une histoire universelle qui bouleverse et ravigote nos sens. Et ça, c’est merveilleux.

LE BLOG d’Armelle Héliot 
Bruno Abraham-Kremer va plus loin…
Il dit tout. En tout cas, on croit tout et l’on passe par toutes les émotions, en riant jusqu’aux larmes et en ayant le cœur serré, parfois.Il court, il danse, il dit ce texte qu’il a composé avec une virtuosité de funambule. Une voix, un regard, une présence… Il signe, avec l’essentielle Corine Juresco, une mise en scène vive, allègre. On ne voit pas passer le temps. C’est vraiment un moment extraordinaire. Un artiste immense, généreux, un homme exceptionnel, poète combattant qui s’engage et que l’on a tellement souvent applaudi.

RADIO J – Emma Scali
« On voudrait tout raconter de ce récit d’apprentissage, magnifiquement écrit, mais on ne peut pas… parce que ce spectacle est une expérience. Une expérience qui se vit, dans la présence de l’acteur. Un acteur amoureux des mots, à la fois dedans et dehors, conteur et personnage.  « il n’y a rien sur la scène mais on voit tout ». Il nous entraine dans un périple où l’intime est si puissant, qu’il en devient universel. »

WEBTHEATRE – Corinne Denaillles
Devenir l’Acteur de sa vie. On voudrait tout raconter de ce récit d’apprentissage pudique et drôle, imagé, magnifiquement écrit et nullement complaisant…  On aime la présence généreuse du comédien amoureux des mots qui est à la fois dedans et dehors, conteur et personnages. On pourrait reprendre à son endroit son commentaire à propos de l’Âge d’or : « Il n’y a rien sur la scène mais je vois tout […] je suis frappé au cœur. »

CULTURE TOPS – OUEST FRANCE
Bruno Abraham-Kremer raconte son passé et le ressuscite sur scène, avec son corps, devant nous. Il réinvente son parcours, le recrée, l’interprète, en un mot, le joue. Pas de longueur, pas de gras dans l’écriture : l’auteur fait avancer son récit à bonne vitesse, comme un train dans la nuit. Seul en scène, l’acteur est tout simplement épatant … Par la magie du jeu, il nous fait apparaître des personnages et des lieux… Le plateau est nu mais les spectateurs voient tout, comme hypnotisés. Du très grand art, maîtrisé parfaitement.


Un jour, le maître hassidique Rabbi Nahman a dit à son disciple :
« La parole est vie, la parole c’est la vie. Parle, envole-toi !
– Mais je n’ai pas d’ailes, lui dit le disciple !
– Les mots sont tes ailes,
parle envole toi, traverse l’espace et le temps,
brise les chaînes d’une histoire qui ne t’appartient pas et qui n’a pas le droit de t’alourdir et de te retenir. »



Il y a chez Bruno Abraham-Kremer quelque chose de chamanique, qu’on ne comprend pas… comment passe-t-il si naturellement du récit au jeu ? Comment l’acteur devient-il, sous nos yeux, le personnage de l’histoire qu’il est en train de nous raconter et vice-versa ? Le mystère reste entier… Il se cache dans le corps de l’acteur, dans son esprit joyeusement ludique, son humour communicatif, sa nécessité originelle de… Jouer !
C’est lui qui invente et dessine l’espace, qui danse son récit…
Alors, pour cette traversée dans ses aventures de jeunesse, aussi drôles que bouleversantes, il nous faut « l’espace vide », l’extrême nudité.
L’esprit de liberté doit souffler sans cesse sur le spectacle.
Seul, au centre, un banc sera son partenaire de jeu…
Où est-on ? Dans un théâtre, sur un plateau nu … là où l’Invisible devient visible !… Là où, par la force du récit, par la magie du théâtre, l’acteur emmène les spectateurs dans son voyage initiatique, de la grande Synagogue de Budapest aux bars de Pigalle, du Lycée Bergson à la Cartoucherie de Vincennes, de la Promenade des Anglais au Festival d’Avignon…
Accompagné des sons de Jean-Baptiste Favory et de musique, éclairé par Arno Veyrat (un autre magicien), l’acteur franchit allègrement les époques et les décors de sa jeunesse… et nous le suivons, entre rires et larmes…

                                                                                                                                                                                                                                  Corine Juresco