Théâtre de l'invisible

Direction artistique : Bruno Abraham-Kremer

Théâtre de l'invisible

" La vie est une géniale improvisation " Vladimir Jankélévitch

d’après la correspondance de Vladimir Jankélévitch
et Louis Beauduc
Edition Liana Levi / Françoise Schwab (Une Vie en toutes lettres)

Adaptation libre et mise en scène:
Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco

Avec Bruno Abraham-Kremer

Création sonore: Mehdi Ahoudig
Lumière: Arno Veyrat


Prochaines Représentations
les 25 et 26 novembre 2017 au Théâtre Jean Vilar – Suresnes

 Lucernaire du 19 octobre au 11 décembre 2016
C
réation au Festival de la correspondance de Grignan en 2012
Reprise au Théâtre des Mathurins / septembre 2013 à janvier 2014
Production Théâtre de l’Invisible / en accord avec le Théatre des Mathurins


Avec Vladimir Jankélévitch, je retrouve ce que j’aime passionnément dans l’être humain, une adéquation parfaite entre les idées et les actes, une pensée en mouvement, une vitalité, un humour, une liberté de penser le monde sans préjugés, refusant toutes les chapelles intellectuelles de son temps. Un appel à notre intelligence, une invitation à devenir « l’acteur » de notre vie, à ne jamais désespérer de l’homme. 

Bruno Abraham-Kremer

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« On peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi,
comme on peut vivre sans philosophie,
sans musique, sans joie et sans amour.
Mais pas si bien. »

         V. Jankélévitch


Ecouter la correspondance de « Janké », comme l’appelaient ses élèves, c’est  plonger dans l’intimité d’un grand penseur, traverser à ses cotés tout le 20ème siècle avec ses ombres et ses lumières en partageant sa belle amitié épistolaire avec Louis Beauduc. 

Ils ont 20 ans en 1923, et sont tous deux élèves à Normale Sup, lorsque débute cet échange de lettres qui durera  60 ans.

Toute une vie en lettres, depuis ses premiers élans philosophiques, jusqu’à la puissance de sa maturité, avec pour ultime preuve de sa liberté d’esprit le retournement qu’il opère à 77 ans.

Lui quil plaçait plus haut que tout la culture allemande, mais qui avait rompu avec l’allemagne après la seconde guerre mondiale, concluant à  l’ impossibilité du pardon devant les crimes de la Shoah, inaugure une « ère nouvelle » en répondant à la lettre d’un jeune professeur  allemand, Wiard Raveling qu’il invitera chez lui, à Paris

« Seul compte l’exemple que le philosophe donne par sa vie et dans ses actes »

Oui, Jankélévitch  était bien ce grand philosophe, musicien, professeur de Morale, recherchant toute sa vie « l’accord  parfait » entre ses idées et ses actes.
Plus que jamais, il nous aide à vivre. Il est urgent de continuer à l’écouter.

Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco

 

LA VIE EST UNE GENIALE IMPROVISATION (B. ABRAHAM KREMER 2013)

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LA VIE EST UNE GENIALE IMPROVISATION

LA VIE EST UNE GENIALE IMPROVISATION

LA VIE EST UNE GENIALE IMPROVISATION

Extraits de presse

LE MONDE
A l’issue de la représentation, c’est l’émotion qui vous étreint.
Vous pouvez laisser vos craintes au vestiaire.La Vie…, qui fait salle comble tous les week-ends, est un moment de théâtre rare, où la pensée de l’un des personnages les plus singuliers de la vie intellectuelle française s’incarne de manière vivante.
Si le spectacle de Bruno Abraham-Kremer est si vivant, si humain, si tout ce qui se dit ici est aussi vivant, aussi saisissant, c’est d’abord grâce au talent d’acteur de Bruno Abraham-Kremer. Il n’incarne pas Jankélévitch lui-même, mais le mouvement de la pensée qui, chez le philosophe, était inséparable de celui de la vie. Et c’est bouleversant.

TELERAMA
Durant cinquante-sept ans, Vladimir Jankélévitch écrit à son ami Louis Beauduc, son ancien « coturne » à Normale sup. Rassemblées dans Une vie toute en lettres, ces écrits témoignent de l’itinéraire personnel et philosophique du grand penseur. Bruno Abraham-Kremer les adapte pour un spectacle seul en scène. Qu’il parle de musique, de l’instant, de la mort, de l’intuition ou de l’amour, le propos est constamment passionnant et accessible aux néophytes. D’autant que l’homme, héritier de Bergson, joint toujours l’histoire vécue à la philosophie, comme en témoigne sa participation, loin des groupes constitués, aux combats du XXe siècle. Bruno Abraham-Kremer nous offre une heure et demie d’intelligence et de joie.

 

LE FIGARO MAGAZINE
Deux scènes pour un seul homme ! Au théâtre des Mathurins, le brillant Bruno Abraham-Kremer passe d’un étage à l’autre selon qu’il interprète La Promesse de l’Aube de Romain Gary, ou La vie est une géniale improvisation ! 

Dans la salle où résonnent les mots du philosophe, le public est attentif. A une époque où l’écoute se perd, elle s’impose ici immédiatement. En préambule, le comédien prévient : «  Janké » était le professeur de sa mère. Il révèle un texte qui en témoigne, puis lit les lettres adressées à son copain de Normale Sup. Une relation épistolaire de près de 60 ans. Tels des amoureux attendant le facteur, on guette chaque mot. Les anecdotes du quotidien se mêlent aux pensées fulgurantes. Loin du flot insipide des discours ambiants, on se délecte de la pertinence d’analyses qui font souvent écho à l’actualité. Intelligence. Humour. C’est dans les pas d’un esprit libre, volontaire, que l’on arpente le XXème siècle, avec ses joies et ses drames. Restituée par Bruno Abraham-Kremer avec une parfaite justesse de ton, cette correspondance rare passionne et émeut. « On peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien », affirmait Jankélévitch. Leçon retenue !


PARISCOPE
« La vie est une géniale improvisation! »Ce joyeux titre ne fait pas immédiatement songer au philosophe Vladimir Jankélévitch! Et pourtant, tout est basé sur la correspondance entre le penseur et son ami Louis Beauduc. Ils se sont connus en 1923 à Normale Sup, et pendant plus de soixante ans ils vont s’écrire des lettres. Cet échange épistolaire est magnifique, empreint de tendresse, il nous donne la définition profonde de ce qu’est l’amitié.

Mais c’est aussi une pensée que l’on voit s’animer tout comme l’histoire de ce XXe siècle. Avec le talent qu’on lui connaît, le comédien fait vivre les souvenirs et les pensées de deux hommes pris dans la vie. Jankélévitch a une parole claire et ne manque pas d’humour. Ce professeur de morale était loin d’être un moraliste. Il cherchait des réponses. « Comment vivre en se sachant mortel ? »

Bruno Abraham-Kremer, à travers ce spectacle, répond : du mieux que l’on peut. Romain Gary allait aussi dans ce sens. On retrouve d’ailleurs cet hymne à la vie dans « La promesse de l’aube », l’excellent spectacle que Bruno Abraham-Kremer a créé l’année dernière et qu’il reprend. Cela tombe plutôt bien.

FRANCE MUSIQUE
C’est un beau voyage à faire à travers la philosophie, grâce à un couple de choc, Corine Juresco et Bruno Abraham-Kremer et la correspondance, toute aussi superbe, de Vladimir Jankélévitch… Une soirée où il fait bon se retrouver, parce que, quand on ressort de là, on n’a qu’une envie, c’est de vivre, et de lutter –même s’il y a de la crise !

LE NOUVEL OBS

Les lettres jouées par Bruno Abraham-kremer sont  drôles, intelligentes et d’une incroyable force d’âme.
Un spectacle sobre, précis, toujours juste.

PHILOSOPHIE MAGAZINE

Une bouleversante interprétation de la correspondance du philosophe et musicologue Vladimir Jankélévitch, où l’on découvre le bel enthousiasme d’une pensée enlevée au service de la vie, l’humour et l’esprit d’un témoin du XXe siècle. Une géniale interprétation.
Bruno Abraham-Kremer découvre la philosophie sous le bureau et dans les jupes de sa mère – lorsqu’elle donne ses cours particuliers, lui incarne les concepts et les notions avec ses soldats de plomb.
Il partage avec ce maître l’élégance de traiter légèrement la gravité, nourrissant lui aussi cette inquiétude fondamentale d’être « l’acteur de sa vie » – une détermination qu’il prend au pied de la lettre, faisant de la scène son pré-carré.

« Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été ;
désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir vécu,
est son viatique pour l’éternité
»
                                                                     V. Jankélévitch